Dans les différents processus de communication, d’échanges et d’accès
à la connaissance, le livre a joué un rôle très important dans
l’éducation et la formation.
Ainsi, réfléchir sur : « Quel peut être l'apport du livre à la société de communication? > > pose la problématique de l’utilité du livre voire son impact dans la reconstruction de la société de la communication qui plus est à l’ère du numérique.
Notre étude s’articulera autour de deux points d’une part définir la notion de livre et d’autres part insister sur l’apport du livre à la société de communication.
1 Définition du livre
Aussi loin que l’on remonte le temps les sociétés humaines ont toujours veillé à l’organisation et à la gestion des informations qu’elles ont produites. C’est ainsi que certaines sociétés détentrices de l’écriture ont très tôt sauvegardé leur patrimoine culturel à travers l’écriture sur des tablettes d’argiles, sur des pierres voire différentes matières. C’est avec cette notion de matérialisation de la pensée que le terme livre est apparu en tant que support de l’information. Cette fixation de la pensée à travers les âges a connu des grandes évolutions des tablettes d’argiles en passant les manuscrits, le palimpseste avec l’avènement de l’imprimerie nous sommes arrivés à la notion de livre. De ce fait, il est aisé de comprendre la complexité de la notion de livre toutefois le Littré le définit comme suit : « réunion de plusieurs feuilles servant de support à un texte manuscrit ou imprimé ». Dans son Nouveau Dictionnaire universel (édition de 1870), Maurice Lachâtre le définit comme un « assemblage de plusieurs feuilles de papier, de vélin, de parchemin, imprimées ou écrites à la main cousues ensemble et formant un volume recouvert d'une feuille de papier, de carton, de parchemin, de basane, de veau, de maroquin, etc. ». Dans ce même sillage cette notion de livre a fait apparaitre une science dénommée la bibliologie qui se définit comme : « La Bibliologie, science du livre est plus précisément la science de l’écrit. La notion de livre ne saurait se fonder sur le seul critère du support comme on l’a fait parfois ; ni sur le critère de procédé de reproduction des textes : en réservant le terme de livre au seul ouvrage imprimé, on éliminerait à priori le livre manuscrit ; ni sur la notion de périodicité qui séparerait le livre du journal et du périodique. Le seul point essentiel à partir duquel tous les autres critères doivent intervenir pour constituer des divisions de la bibliographie, c’est la notion d’écriture. Celle-ci correspond à l’un des modes d’expressions. >>Le livre a toujours participé à la transmission de la connaissance : manuels scolaires, correspondance, il a participé à l'éducation et à la formation.
2) L'apport du livre à la société de communication
Le livre a été pendant longtemps le médium de communication par excellence à travers l’acte qui est sa finalité (la lecture). L’apport du livre sur la société de communication est bien possible si l’on sait qu’une science du nom de la bibliologie s’est intéressée à l’ensemble des faits spécifiques de l’écrit (création reproduction, distribution, consommation, etc.) . La bibliologie a contribué à l’élaboration de la reconstruction de la mémoire.Cet apport a été bien pensé par Paul Otlet quand il définissait la bibliologie comme « science générale embrassant l’ensemble systématique classé des donnés relatives à la production, la conservation, la circulation et l’utilisation des écrits et des documents de toute espèce. Cette conscience conduirait les esprits à réfléchir plus profondément aux diverses disciplines. Particulières du livre ; elle permettrait d’envisager de nouveaux progrès. » Au-delà de la bibliologie, la bibliométrie pourrait jouer un rôle important dans la société de la communication car de par sa définition : « la partie définie de la bibliologie qui s’occupe de la mesure ou quantité appliquée aux livres (arithmétique ou mathématique bibliologique)».
Abordant le coté pragmatique de la statistique, Otlet fonde « la Biblio- sociométrie » qui aura pour but de « mesurer l’action du livre et du document sur l’homme et la société. ». Toutes ces deux sciences pendant longtemps ont eu à recenser l'ensemble des écrits et ont permis la création de catalogues, de répertoires où sont recensé la quasi totalité de la production littéraire. Il suffirait aujourd'hui avec le progrès des technologies de l'information et de la communication de numériser et de mettre en ligne l'ensemble de cette documentation qui s'est par moment disséminé à travers le monde. Cette numérisation et la mise en ligne permettrait de sauvegarder un patrimoine culturel dont des pans se perdent à travers les âges. L'avantage de la numérisation permettrait un gain de temps, ferait des économies pour les usagers car les usagers n'auront plus besoins de se déplacer pour accéder à la documentation de chez soi en se rendant à un site bien précis où sont rassemblés ces documents de télécharger et de faire son travail.
En somme, la science de l’écrit et du livre : la bibliologie comme la bibliométrie bien exploitée serait bénéfique à la société de communication car ayant déblayé un grand terrain dans le domaine de la production littéraire.Il suffit d'une bonne volonté politique et d'une synergie dans l'action pour installer des réseaux de communication performants grâce aux TIC.
Ainsi, réfléchir sur : « Quel peut être l'apport du livre à la société de communication? > > pose la problématique de l’utilité du livre voire son impact dans la reconstruction de la société de la communication qui plus est à l’ère du numérique.
Notre étude s’articulera autour de deux points d’une part définir la notion de livre et d’autres part insister sur l’apport du livre à la société de communication.
1 Définition du livre
Aussi loin que l’on remonte le temps les sociétés humaines ont toujours veillé à l’organisation et à la gestion des informations qu’elles ont produites. C’est ainsi que certaines sociétés détentrices de l’écriture ont très tôt sauvegardé leur patrimoine culturel à travers l’écriture sur des tablettes d’argiles, sur des pierres voire différentes matières. C’est avec cette notion de matérialisation de la pensée que le terme livre est apparu en tant que support de l’information. Cette fixation de la pensée à travers les âges a connu des grandes évolutions des tablettes d’argiles en passant les manuscrits, le palimpseste avec l’avènement de l’imprimerie nous sommes arrivés à la notion de livre. De ce fait, il est aisé de comprendre la complexité de la notion de livre toutefois le Littré le définit comme suit : « réunion de plusieurs feuilles servant de support à un texte manuscrit ou imprimé ». Dans son Nouveau Dictionnaire universel (édition de 1870), Maurice Lachâtre le définit comme un « assemblage de plusieurs feuilles de papier, de vélin, de parchemin, imprimées ou écrites à la main cousues ensemble et formant un volume recouvert d'une feuille de papier, de carton, de parchemin, de basane, de veau, de maroquin, etc. ». Dans ce même sillage cette notion de livre a fait apparaitre une science dénommée la bibliologie qui se définit comme : « La Bibliologie, science du livre est plus précisément la science de l’écrit. La notion de livre ne saurait se fonder sur le seul critère du support comme on l’a fait parfois ; ni sur le critère de procédé de reproduction des textes : en réservant le terme de livre au seul ouvrage imprimé, on éliminerait à priori le livre manuscrit ; ni sur la notion de périodicité qui séparerait le livre du journal et du périodique. Le seul point essentiel à partir duquel tous les autres critères doivent intervenir pour constituer des divisions de la bibliographie, c’est la notion d’écriture. Celle-ci correspond à l’un des modes d’expressions. >>Le livre a toujours participé à la transmission de la connaissance : manuels scolaires, correspondance, il a participé à l'éducation et à la formation.
2) L'apport du livre à la société de communication
Le livre a été pendant longtemps le médium de communication par excellence à travers l’acte qui est sa finalité (la lecture). L’apport du livre sur la société de communication est bien possible si l’on sait qu’une science du nom de la bibliologie s’est intéressée à l’ensemble des faits spécifiques de l’écrit (création reproduction, distribution, consommation, etc.) . La bibliologie a contribué à l’élaboration de la reconstruction de la mémoire.Cet apport a été bien pensé par Paul Otlet quand il définissait la bibliologie comme « science générale embrassant l’ensemble systématique classé des donnés relatives à la production, la conservation, la circulation et l’utilisation des écrits et des documents de toute espèce. Cette conscience conduirait les esprits à réfléchir plus profondément aux diverses disciplines. Particulières du livre ; elle permettrait d’envisager de nouveaux progrès. » Au-delà de la bibliologie, la bibliométrie pourrait jouer un rôle important dans la société de la communication car de par sa définition : « la partie définie de la bibliologie qui s’occupe de la mesure ou quantité appliquée aux livres (arithmétique ou mathématique bibliologique)».
Abordant le coté pragmatique de la statistique, Otlet fonde « la Biblio- sociométrie » qui aura pour but de « mesurer l’action du livre et du document sur l’homme et la société. ». Toutes ces deux sciences pendant longtemps ont eu à recenser l'ensemble des écrits et ont permis la création de catalogues, de répertoires où sont recensé la quasi totalité de la production littéraire. Il suffirait aujourd'hui avec le progrès des technologies de l'information et de la communication de numériser et de mettre en ligne l'ensemble de cette documentation qui s'est par moment disséminé à travers le monde. Cette numérisation et la mise en ligne permettrait de sauvegarder un patrimoine culturel dont des pans se perdent à travers les âges. L'avantage de la numérisation permettrait un gain de temps, ferait des économies pour les usagers car les usagers n'auront plus besoins de se déplacer pour accéder à la documentation de chez soi en se rendant à un site bien précis où sont rassemblés ces documents de télécharger et de faire son travail.
En somme, la science de l’écrit et du livre : la bibliologie comme la bibliométrie bien exploitée serait bénéfique à la société de communication car ayant déblayé un grand terrain dans le domaine de la production littéraire.Il suffit d'une bonne volonté politique et d'une synergie dans l'action pour installer des réseaux de communication performants grâce aux TIC.
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