10e Anniversaire du décès de Léopold Sédar Senghor

A l'instar de beaucoup de Pays, nous célébrons le 10e anniversaire du décès du Président poète Léopold Sédar Senghor à cet effet, nous vous prions de bien vouloir visiter l'exposition qui se trouve à la Bibliothèque Universitaire de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar

vendredi 8 août 2014

Quelles stratégies pour promouvoir le livre et la lecture au sein de la société ?

Parmi les moyens de communication longtemps utilisés, le livre occupe une place prépondérante dans la société mieux dans les bibliothèques universitaires à vocation de recherche.
Ainsi, réfléchir sur : « Quelles stratégies pour promouvoir le livre et la lecture au sein de la société ? » pose la problématique de la place du livre et de la lecture dans notre société.
Notre étude pourrait-elle s’articuler autour de deux points d’une part analyser la place du livre et de la lecture et d’autre part étudier la contribution des bibliothèques dans les stratégies de promotion de la lecture.

I) La place du livre et de la lecture dans nos sociétés

La société africaine a été fortement marquée par la tradition orale, toutefois dès les années 70 les gouvernants ont commencé à élaborer des stratégies qui participent à la promotion du livre je veux citer la première bibliothèque implantée à St-Louis cf Mary Niles Maack.
En effet, le Sénégal a très tôt hérité du colonisateur une tradition éditoriale.
Conscient de la place du livre dans le développement et la formation des élites, le Sénégal dispose aujourd'hui de plusieurs structures d'édition et de diffusion du livre d'expression française: maisons d'édition, instituts de recherche, librairies, bibliothèques. Malheureusement, l'on constate que la production reste faible car tous les manuels mis à la disposition du public pour renforcer leur connaissance est calqué sur le modèle européen au détriment de la production locale posant ainsi les véritables freins au développement de la promotion de la lecture. Le livre joue un rôle important au point de susciter des réflexions sur sa promotion je veux citer le travail de M. Dominique Zidouemba : "Le développement du livre en Afrique" ; M. Henri Sène " Le livre et la lecture publique à Dakar". C'est pour dire que le livre est un moyen d'information, d'étude, d'appréhension de la pensée humaine et d'accès à la connaissance en général.

En somme,malgré tous les jalons posés pour une bonne promotion de la lecture le livre surtout en langue locale bat de l'aile. C'est pourquoi nous nous servirons des bibliothèques comme creuset du savoir pour l'élaboration de stratégies novatrices.

II La contribution des bibliothèques dans les stratégies de promotion de la lecture.

Le livre est un moyen d'expression de notre culture ainsi en association avec les bibliothèques mieux universitaires dont la vocation est de booster la recherche, en qualité de nouveau recru nous allons proposer des stratégies visant la promotion du livre.
Dans les pays industrialises et aussi bien dans les pays en développement, les bibliothèques jouent un grand rôle dans la diffusion de l'information. Les bibliothèques font face à une concurrence que leur livre les TIC au point qu'elles commencent à perdre leur lustre d'en temps, il n'est pas rare d'entendre le citoyen lambda se plaindre en disant on ne lit plus . Comme élément de stratégie d'abord il faut :
- Faire une bonne publicité autour des bibliothèques pour qu'elles soient mieux connues et plus fréquentées.La meilleure façon de faire connaître les bibliothèques passe par une nouvelle réorganisation à travers l'amélioration des services d'accueil, la diversification des fonds documentaires et une bonne formation des personnels.
-Redynamiser l'aspect marketing qui manque beaucoup aux bibliothèques pour ce faire une meilleure publicité peut passer par les média (Journaux, site web à jour, radio, télévision, journées portes ouvertes pour mieux vendre ses services) .
-Pour ce qui concerne la documentation il faut d'abord faire l'inventaire du fonds vérifier s'il est adopté aux besoins des usagers dans le cas de la bibliothèque universitaire vérifier si les documents acquis répondent aux programmes universitaires et à l’évolution de la recherche au niveau international.A titre d'exemple pour les commandes nous nous rapprochons des facultés pour voir les nouvelles œuvres au programme.
-Penser à la création d'animation et d'activités culturelles dans les bibliothèques : Expositions sur des thèmes d'actualité, des visites guidées, des salons littéraires.
-Faire des séminaires sur les grandes étapes de la chaîne du livre : la collecte, le traitement, et la diffusion pour qu'il comprennent la véritable fonction de la bibliothèque universitaire qui a une vocation de recherche et peut jouer le rôle d'une bibliothèque nationale pour le cas de notre pays.
-Repenser les services, les bibliothèques à l'ère du numérique ne plus se contenter de la collecte, du traitement et de la diffusion mais comme Bertrand Callenge penser l'offre de service :" De même, l’évolution des usages et des attentes des segments à qui l’offre s’adresse, nécessite de la reconsidérer régulièrement pour l’adapter."
-Faire usage des TIC pour améliorer ses services car il ne faudrait pas perdre de vue que le livre même a changé de support du papier nous sommes à l’électronique.
-Mettre en place une politique documentaire (2.0)
-En partenariat avec les associations professionnelles (ASBAD) élaborer des stratégies qui favorisent le développement des langues locales expression de nos culture.
-Création de réseau de bibliothèque avec toutes les structures documentaires évoluant sur la même sphère.
En somme, le livre comme les bibliothèques participent à la promotion du livre et de la lecture.De ce fait, il incombe aux professionnels documentaires de mener de très bonnes stratégies visant à valoriser leur métier ceci à travers la créativité pour une meilleure attractivité de leur unité documentaire.
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Sources
http://www.fabriquedesens.net/La-culture-en-question-La-place-du
http://www.ifla.org/files/assets/hq/publications/professional-report/127.pdf
http://www.gnb.ca/0131/pdf/a/BookPolicyf.pdf
http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/40655-transmettre-le-livre.pdf
http://www.aib.ulb.ac.be/publications/zidouemba_BIFAN_B_Tome%205_2001_n%C2%B0%201-2.pdf
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/colan_0336-1500_1980_num_46_1_1389
http://ethiopiques.refer.sn/spip.php?article1329
http://bibliocamer.blogspot.com/2012/10/quelles-strategies-peut-on-utiliser.html
http://dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/40/69/15/PDF/La_place_du_livre_dans_la_societe_medievale_le_livre_tresor.pdf
http://bibliomancienne.wordpress.com/2010/09/01/marketing-des-bibliotheques-a-quel-prix/
http://www.bibliobsession.net/2009/10/06/des-politiques-documentaires-aux-strategies-de-contenus-repenser-des-mediations/
http://www.sist.sn/gsdl/collect/butravau/index/assoc/HASHea6b.dir/LDES-395.pdf

http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/727-l-edition-au-senegal.pdf
http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2004.boukacem_c&part=88962

A quoi sert un livre ?

Parmi les moyens de communication longtemps utilisé, le livre occupe une place prépondérante dans la vie de l’homme surtout pour les sociétés détentrices d’écriture.
Ainsi, réfléchir sur : « A quoi sert un livre? >> revient à répondre à la problématique posée par Chloé Legeay sur la notion du livre, de la lecture mieux sur sa finalité.
Notre étude pourrait-elle s’articuler autour de deux points d’une part définir le livre pour mieux appréhender la complexité qu'il renferme d’autre part faire une analyse de son circuit afin de mieux appréhender sa finalité.

I définition du Livre
Les sociétés dans le passé ont eu chacune un moyen de transmettre leur patrimoine culturel aux générations futures de diverses manières soit par l’écriture (écriture sur des tablettes d’argile, sur du papyrus, des pierres …) soit par l’oralité (transmission de père en fils). La notion de livre est apparue au XIXe siècle avec l’avènement de la révolution industrielle mieux de l’imprimerie avec Gutenberg.
Le livre même s’il a duré pose toujours le problème d’une définition unanime car englobe en lui-même une certaine complexité quant au fonds, à la forme et quant à tout ce qui gravite autour de sa création jusqu’à sa mise à disposition au public (écriture, édition, conservation, commercialisation, diffusion …. ) . Le livre tel que le définit le Littré est : « « réunion de plusieurs feuilles servant de support à un texte manuscrit ou imprimé » à partir de la définition du Littré deux éléments se dégagent : la notion de support et la matière qui la constitue. Cette définition sera différente de celle de Maurice Lachâtre » dans son Nouveau Dictionnaire universel (édition de 1870), le définit comme un « assemblage de plusieurs feuilles de papier, de vélin, de parchemin, imprimées ou écrites à la main cousues ensemble et formant un volume recouvert d'une feuille de papier, de carton, de parchemin, de basane, de veau, de maroquin, etc. » .

II Analyse du circuit du livre pour mieux appréhender sa finalité
L’analyse des intervenants autour du livre nous permettra de mieux comprendre sa finalité. Ainsi, la notion de livre connait un circuit assez long car fait intervenir plusieurs acteurs ce qu’on pourrait appeler
2.1 La chaîne du livre :
La création.
- De l'auteur à l'éditeur. Le manuscrit est reçu par l'éditeur. L'éditeur conclut un contrat d'édition avec l'auteur. L'éditeur, en revanche, peut verser un à-valoir à l'auteur, qui représentera une avance sur les droits que ce dernier percevra sur les ventes du livre. Cette avance est généralement « remboursable », c'est-à-dire que l'auteur ne percevra à nouveau de l'argent de l'éditeur qu'une fois que l'avance aura été « remboursée » par les droits d'auteur. Si, par exemple, l'auteur se voit garantir un taux de 10 % sur le chiffre d'affaires net hors taxe de la vente de son ouvrage, il percevra, pour 1 000 exemplaires vendus et un prix de vente hors taxe (sans la TVA, qui est de 5,5 % sur les livres)
- De l'éditeur à l'imprimeur. L'auteur remet son manuscrit définitif à l'éditeur. L'éditeur procède à une première lecture. Ensuite intervient un maquettiste, qui effectue la mise en page et intègre si nécessaire les éléments fournis par l'éditeur (bibliographie, index, sommaire, notes…), en respectant la feuille de style de la maison d'édition ou de la collection dans laquelle le livre est publié (grosseur des caractères, police, foliotage, etc.). En général, l'éditeur a fourni au maquettiste un « chemin de fer », c'est-à-dire un plan page à page de l'ouvrage. Une fois prêt, le livre est à nouveau relu (la lecture sur épreuve) par l'auteur et par un correcteur. L'auteur signe ensuite un bon à tirer qui valide la version finale. En parallèle, l'éditeur a travaillé sur le projet de couverture, avec un photographe ou un illustrateur, et un graphiste. En amont, l'éditeur et le chargé de fabrication ont déterminé ensemble la qualité du papier, son grammage, le procédé à utiliser pour la reliure, ainsi que l'imprimeur auquel il sera fait appel, à qui un devis, garantissant des délais de livraison, a en général été demandé. Une fois que le bon à tirer a été signé, le fichier informatique du livre est envoyé à l'imprimeur qui sort une première copie (appelé traceur, ozalid, ou Cromalin). Le format PDF est devenu, en grande majorité, le format d'échange, entre l'éditeur et l'imprimeur. La quantité du tirage et les choix d'impression (papier, couverture, matériaux divers et qualité de l'impression) sont définis par l'éditeur en fonction du public concerné et du tarif de l'ouvrage.
- La commercialisation. Entre trois et six mois avant la sortie de l'ouvrage, l'éditeur l'a présenté à son diffuseur. Le diffuseur est une société spécialisée dans le démarchage et la prise de commandes auprès des libraires et des grandes chaînes de diffusion de livres : librairies, espaces publics (supermarchés. Ces opérations s'effectuent par l'intermédiaire d'un « collège » (une équipe) de représentants (des agents commerciaux spécialisés dans le livre). L'éditeur rencontre le diffuseur plusieurs fois par an, pour présenter son programme et convaincre les représentants de défendre les livres qu'il va publier. Parfois, il est demandé à l'auteur de venir présenter son œuvre devant le diffuseur, pour qu'il ait l'occasion de se faire connaître, de parler de son livre, et de répondre aux questions des représentants, qui anticipent bien souvent les questions des libraires. Cette pratique, très utilisée pour forcer le lancement d'un livre à gros tirage, est en régression, sous la pression des libraires. Les commandes des libraires sont appelées les « notés ». Le total de l'office et des notés forme ce que l'on appelle la « mise en place » d'un livre. Une fois la commande prise et le livre expédié au libraire, il est disposé dans les rayons, où les clients peuvent l'acheter. Mais si le livre ne se vend pas, le libraire a une faculté de retour : il peut retourner l'ouvrage à l'éditeur, dans un délai déterminé.
-Les bibliothèques et centres de documentations
Lieux par excellence de la vulgarisation du livre de par les nombreuses acquisitions participent à la diffusion de par les prêts.
2.2 La finalité du livre
Le livre puisqu’il relate les faits sociaux et culturels pourrait se résumer en ces points :
-Lire pour le plaisir (occupation)
-Lire pour se cultiver on pense à l’éducation le livre qui a servi de support pour l'enseignement : manuels de cours,
-Lire pour s’évader, se détendre on pense à la fiction (romans)
-Lire pour développer son imagination
-Lire pour améliorer ses performances scolaires
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En somme le livre, malgré la complexité de sa notion qui englobe fonds et forme reste un moyen de communication privilégié longtemps utilisé par les sociétés dans le domaine de l'éducation, dans le domaine de la conservation et de la transmission du patrimoine culturel.


Sources
http://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_%28document%29
http://wwwedu.ge.ch/dip/biblioweb/aubepine/aulire.PDF
http://www.iletaitunehistoire.com/genres/documentaires/lire/gutenberg-ou-l-aventure-de-l-imprimerie-bibliddoc_009
http://www.laviedesidees.fr/Le-livre-son-passe-son-avenir.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89dition_%28activit%C3%A9%29

Quelles sont les manifestations culturelles qui font la promotion du livre sur le plan national ?

  1. Face une époque marquée par la société de l’information et de la communication, le livre et la lecture occupent une place prépondérante dans la société. C’est pourquoi déjà dans les années 1970 beaucoup d’actions ont été menées en faveur du livre et de la promotion de la lecture.
    Ainsi, réfléchir sur : « Quelles sont les manifestations culturelles qui font la promotion du livre sur le plan national. >> pose la problématique de la mise en place d'une bonne politique culturelle favorisant la diffusion du livre au plan national.
    Notre études s’articulera autour de deux points à savoir d’une part lister les manifestations culturelles œuvrant à la promotion du livre et d’autre part analyser l’impact de la promotion du livre sur le développement culturel, socio-économique.


    1) Les manifestations culturelles qui font la promotion du livre au plan national.

    La promotion du livre et de la lecture ont été très tôt au cœur de la préoccupation du gouvernement du Sénégal ceci à travers la mise en place d'une bonne politique éditoriale.
    Dès le 19e siècle, la création de l'Imprimerie Saint Paul en 1848, et dans les années 60 la création de la toute première bibliothèque à St Louis si l'on se réfère à Mary Niles Maack : "Libraries in Senegal: Continuity and Change in an Emerging Nation "
    Dans cette même lancée l'organigramme gouvernemental du Sénégal donne au Ministère de la culture par le biais de la Direction du livre d'étudier toutes les questions relatives à la création, à l’édition, à l’impression, à la diffusion, et à la distribution commerciale du livre ceci à travers toutes les manifestations culturelles et même scientifiques.La direction du livre a pour mission :
    -Élaborer, actualiser et mettre en œuvre la politique nationale du livre et de la lecture ;
    -Mettre en œuvre le plan de développement et de modernisation des espaces de lecture publique ;
    -Démocratiser l’accès au livre et à la lecture par le biais des espaces de lecture publique, de bibliobus, sur toute l’étendue du territoire national ;
    -Éveiller dès le bas âge le goût de la lecture en aménageant des coins de jeunesse ou sections enfantine dans tous les espaces de lecture publique ou en implantant des bibliothèques jeunesse sur tout l’étendue du territoire national ;
    -Intégrer les technologies de l’information et de la communication dans les espaces de lecture publique ;
    -Doter les espaces d’ouvrages et de matériel de bibliothèque et d’animation ;
    -Mettre en réseau tous les espaces de lecture publique sur l’ensemble du territoire national ;
    -Promouvoir le livre et la lecture en langues nationales et étrangères aux plans national et international ;
    -Développer la coopération bilatérale, régionale et internationale par des partenariats techniques et financiers ;

    En ce qui concerne les manifestions culturelles œuvrant dans la promotion du livre ont peut citer entre autres :
    -La mise en place d'une bonne politique des langues nationales ceci à travers le soutien à l’édition locale.
    -Manifestations autour de la journée du 23 avril consacrée à la Journée Mondiale du livre et du droit d'auteur,
    -FILDAK, Journée mondiale du livre, rencontres littéraires, etc.
    -Participations aux cérémonies de distribution des prix dans les établissements scolaires ;
    -Penser à une fédération de tous les acteurs culturels (Bibliothécaires, animateurs culturels, écrivains...)
    -L'organisation du grand prix du chef de l'Etat des arts et des lettres pour favoriser la créativité.
    -Saisir les temps forts de l’agenda culturel du Sénégal à travers les différents festivals : Banlieue Rythme, Blues du Fleuve, Carnaval de Kafountine et organiser des activités autour du livre.
    Mais surtout donner plus de place aux acteurs culturels qui évoluent dans le théâtre, la musique, le cinéma, les bibliothèques en les dotant de plus de moyens.
    Dans la mise en place d'une bonne politique du livre nous ne pouvons pas occulter l'OIF qui va organiser au Sénégal un très grande manifestation très prochainement et qui dans ses missions soulignera les actions mises en œuvre avec ses partenaires dans le domaine du livre, au sein de l’espace francophone et plus particulièrement au bénéfice des pays du Sud. Ses quatre axes d’interventions sont menés par la Direction de la diversité culturelle et linguistique :
    Favoriser la lecture publique
    Soutenir la filière du Livre
    Renforcer l’émergence d’un secteur culturel marchand
    Préserver et valoriser les expressions culturelles francophones
    Ces actions participent à l’objectif prioritaire de promotion de la culture et de la diversité culturelle que poursuit l’Organisation internationale de la Francophonie.

    En somme, il faut asseoir les jalons d'une bonne politique culturelle en impliquant les principaux acteurs et en leur donnant plus de moyens financiers.

    2) L'impact de la promotion du livre et de la lecture sur le développement culturel, socio-économique.

    Le livre participe au développement du genre humain car lui permet de s'instruire.
    l'instruction lui permet de participer aux prises de décisions.
    La promotion de la lecture et du livre à permis de combattre petit à petit l'analphabétisme et par ricochet cela favorise le développement. De nos jours l’État parvient à toucher toutes les cibles à créer des pôles de développement car a donné une certaine instruction que ce soit en français ou en langue locale.
    L'éradication de l'analphabétisme, la sensibilisation sur certaines malades et thèmes passe par ces nouveaux moyens de communication (affiches, vidéo, théâtralisation des événements, radio communautaire ...) a permis à certains acteurs de participer à certains processus de développement et ceci est d'autant plus vrai avec cet acte III de la décentralisation qui donne plus de pouvoir aux élus locaux. Donc il faut des citoyens formés.

    Tout ceci n'a pu être possible que par la lecture et le livre facteur et levier du développement.

    En somme, pour une meilleure promotion du livre et de la lecture l’État doit au delà des efforts fourni dans le soutien à l'édition locale, implanter beaucoup de bibliothèques publiques modernes mais surtout gérées par des professionnels.






    Sources
    http://www.culture.gouv.sn/direction-du-livre-et-de-la-lecture
    http://www.francophonie.org/IMG/pdf/Actions_de_l_OIF_autour_du_Livre.pdf
    http://www.institutfrancais.com/sites/default/files/Etude_diffusion_livre_africain.pdf
    http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2007-02-0076-002
    http://www.crlbn.fr/wp-content/uploads/2014/06/Charte-des-manifestations-litt%C3%A9raires-BN-2014.pdf
    http://www.gri-portal.ch/uploads/pdf/gri/SponsorGRIProfTIC.pdf
    http://www.sne.fr/editeurs/vendre-un-livre/promotion-du-livre.html
    portal.unesco.org/culture/en/files/34716/.../France.doc
    http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1972-06-0267-001
    http://www.livre-paca.org/data/publications/pdf/M-guide_P2_juin_3.pdf
    http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/727-l-edition-au-senegal.pdf
    http://sembura.files.wordpress.com/2013/02/plaidoyer-dc3a9finitif.pdf
    http://unesdoc.unesco.org/images/0005/000530/053038fo.pdf
    http://www.actualitte.com/tribunes/promouvoir-la-lecture-grand-enjeu-pour-le-prochain-quinquennat-1708.htm
    http://maroubafall.e-monsite.com/pages/articles-publies/decentralisation-culturelle-collectivites-locales-et-promotion-du-livre.html

    http://www.crlbn.fr/wp-content/uploads/2014/06/Charte-des-manifestations-litt%C3%A9raires-BN-2014.pdf

Avantages, inconvénients et perspectives du projet de Bibliothèque numérique initié par Google ?

Les technologies de l’information et de la communication ont révolutionné tous les corps de métiers tant dans la pratique que dans les contenus d’où cette tendance de passage de bibliothèques classiques aux bibliothèques numériques de nos jours.
Ainsi, réfléchir sur : « : Suivant les débats à travers l’Internet, quels sont à votre avis, les avantages, inconvénients et perspectives du projet de Bibliothèque numérique initié par Google ? >> pose la problématique non seulement de la survie du livre imprimé mais aussi et surtout de tous ces acteurs qui y gravitent face au numérique.
Face à ce dilemme, notre étude s’articulera autour de deux points : d’une part revisiter en quoi consiste le projet de bibliothèque numérique initié par Google d'autre part analyse les avantages et les inconvénients qui pourraient découdre d'un tel projet avant de proposer une issue au bénéfice de tous les acteurs de la société de l’information.


1) En quoi consiste la projet de bibliothèque numérique initié par Google ?
Avant de rentrer dans le vif du sujet il serait bon de faire un bref aperçu sur l’évolution des bibliothèques classiques aux bibliothèques numériques afin de mieux appréhender ce projet de Google.
Les bibliothèques « classiques » ont vu le jour depuis l’Antiquité et l’on peut citer celle d’Alexandrie. Au Moyen âge déjà les bibliothèques étaient l’affaire d’une élite d’où cette typologie de bibliothèques qui se dégageait : bibliothèques ecclésiastiques et les bibliothèques princières à cette époque les instruments utilisées pour graver ces informations étaient rudimentaires (papyrus, codex de parchemin…). L’invention de l’imprimerie au milieu du XVe siècle par Gutenberg, la révolution industrielle ont boosté rapidement le développement du livre par ricochet le développement des bibliothèques tant dans leur taille que dans leur organisation. Quant à la bibliothèque numérique, elle a vu le jour dans les années 1994 (Digital Librairies Initiative). La terminologie en elle-même pose déjà problème car tantôt ont parle de bibliothèque virtuelle, bibliothèque numérique (ou en ligne ou électronique) pour ce faire nous retiendrons la définition donnée par wikipédia : « Une bibliothèque numérique (ou en ligne ou électronique) est une collection de documents (textes, images, sons) numériques (c'est-à-dire numérisés ou nés numériques) accessibles à distance (en particulier via Internet). Ces derniers peuvent être très élaborés, comme les livres numériques, ou beaucoup plus bruts. »

En somme, cette brève définition des types de bibliothèque ainsi que leur évolution vont être saisi au rebond par le géant de la Silicon Valley.
En effet, Google s’étant très tôt rendu compte de l’impact des Tic sur la société de l’information et du rôle fondamental qu’il joue en tant que moteur de recherche le plus connu et le plus utilisé et répondant à la quasi totalités des besoins informationnels, exploitant les discours et des batailles médiatiques qui se font autour de l’Open source, accès au savoir par la démocratisation de l’information a voulu anticiper en se proposant de numériser les fonds qu’on mettrait à sa disposition.
Ainsi, Google signe une nouvelle entente avec le Committee on Institutional Cooperation par l’entremise de Peter Berg, directeur adjoint des collections spéciales et de la préservation, qui déclare : « Les initiatives à grande échelle telles que le projet de Google permettent la numérisation d'un nombre significatif de nos livres. Cela permet de préserver les volumes physiques en réduisant leur usure, et les rend plus accessibles maintenant et pour les générations futures. » cf. http://www.actualitte.com/acteurs-numeriques/google-numerise-les-collections-universitaires-de-l-etat-du-michigan-40153.htm
Toujours dans ce souci de préservation du patrimoine, Peter Berg va encore plus loin quand il dit : « Sur la plateforme Google Livres, les oeuvres libres de droits sont disponibles gratuitement à la lecture, tandis que les usagers peuvent parfois accéder à un aperçu des titres toujours protégés par le copyright, avec d'éventuels liens vers des points de vente ou des bibliothèques.
Cette même réflexion de démocratisation et d’accès aux ressources gratuitement reste encore prôné par Cliff Haka, directeur des bibliothèques des universités de l'Etat du Michigan quand il dit : « cette numérisation a pour but de rendre publiques leurs ressources et leurs informations et de les diffuser dans le monde sans que les lecteurs aient besoin de se déplacer dans la ville d'East Lansing. »
En somme, la numérisation voire l’installation de bibliothèque numérique posait déjà les jalons d’une organisation de l’accès aux ressources qui respecterait les lois sur la propriété intellectuelle et du droit d’auteur répondant ainsi à tant d’équivoques soulevé par tout ceux qui voyait leur métier ou leur avenir hypothéqué par l’avancée des technologies. Ceci nous permet d’aborder notre second point les avantages et inconvénients d’une bibliothèque numérique.

2) Analyse des avantages et inconvénients du projet de Google
Le projet porté par Google a été bien analysé par Peter Berg et Cliff Haka si l’on sait que l’installation de bibliothèque numérique à pour objectif de conserver, de valoriser, et de diffuser.
Les bibliothèques numériques présentent certains avantages :
-elles constituent un gain de temps
- elles constituent un outil de démocratisation de la culture en étant disponibles à tous, à distance. Elles permettent notamment à un large public d’avoir accès à des documents anciens ou rares, dont la consultation est très souvent difficile en raison des mesures de conservation de ces documents ;
- elles sont un moyen de préservation du patrimoine culturel mondial en permettant d’éviter aux documents les plus fragiles les dégradations d’un usage répété.
- elles constituent des avantages surtout pour les pays en voie de développement ayant des contraintes budgétaires pour faire face à l’accroissement des collections dans nos structures documentaires.
-Grâce aux bibliothèques numériques, les bibliothèques traditionnelles peuvent rendre compatibles la conservation des documents et la communication de ceux-ci au grand public.
Néanmoins nous pouvons citer des inconvénients :
-Les documents numérisés à qui profitent-ils plus ?
-les documents numérisés par Google nécessitent un abonnement institutionnel (Google Books ne rend pas sa base de données totalement accessible, même pour les bibliothèques qui ont contribué au contenu par un partenariat de numérisation. Bien qu’elles aient droit à un accès étendu aux données, celui-ci est restreint à un seul poste informatique et avec des possibilités limitées pour l’impression. Pour contrer ces restrictions, elles doivent payer un abonnement institutionnel.)
- la volatilité des supports numériques, qui ont une durée de vie restreinte, peut mettre en danger
aussi bien que préserver les œuvres numérisées ;
- les œuvres numérisées sont soumises à la législation sur le droit d’auteur. Les bibliothèques numériques ont le droit de diffuser à titre gratuit uniquement les documents tombés dans le domaine public, c’est pourquoi elles sont généralement à vocation patrimoniale.
Ce dernier point soulevé sur le problème du respect du droit d’auteur est il respecté par Google y’a-t-il quelqu’un qui peut le contrôler car déjà Google a été l’objet de poursuites cf : « Le nombre de ces livres numérisés sans autorisation est estimé à 7 millions en 2009. »
En somme, les bibliothèques traditionnelles comme numériques participent à la démocratisation et à l’accès au savoir. Ce qu’il y a lieu de retenir toutes les deux sont d’égale importance et méritent d’être bien gérée par tous les acteurs de la société de l’information. En conclusion le projet de numérisation de Google est louable mais il faut y aller avec beaucoup de prudence.

Sources
http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/post/2013/02/28/Rentabiliser-le-patrimoine-documentaire%3A-le-cas-de-Google-Books
http://informatique.linformaticien.com/google-projet-bibliotheques.html
http://classiques.uqac.ca/contemporains/Berroneau_Delphine/biblio_numeriques/berroneau_biblio_numeriques.pdf
http://www.figoblog.org/document263.php
http://formationmdl.free.fr/Files/bibliotheque_numerique.pdf
http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/954-qu-est-ce-qu-une-bibliotheque-reussie.pdf
http://www.iletaitunehistoire.com/genres/documentaires/lire/gutenberg-ou-l-aventure-de-l-imprimerie-bibliddoc_009
http://www.actualitte.com/acteurs-numeriques/google-numerise-les-collections-universitaires-de-l-etat-du-michigan-40153.htm

Quels sont les critères d'une bonne communication écrite,orale?

La communication est le processus de transmission d'informations. Ce terme provient du latin « communicare » qui signifie « mettre en commun ». La communication peut donc être considérée comme un processus interactif de construction du sens qui intègre une dimension relationnelle ceci à travers un schéma cohérent.
Ainsi, réfléchir sur : « Quels sont les critères d'une bonne communication écrite, orale? » pose la problématique de la complexité du terme de par les différents critères qui la composent.
Notre étude s’articulera autour de deux points d’une part définir la notion de communication et d’autre part donner les critères d’une bonne communication orale ou écrite.



1) Définition de la communication.

La notion même de communication est très complexe car on ne peut pas parler de communication sans parler d’information alors c’est quoi l’information, c’est quoi la communication ?
-L’information
L'information désigne à la fois le message à communiquer et les symboles utilisés pour l'écrire ; elle utilise un code de signes porteurs de sens tels qu'un alphabet de lettres, une base de chiffres, des idéogrammes ou pictogrammes. Au sens étymologique, l'information est ce qui donne une forme à l'esprit2. Elle vient du verbe Latin informare, qui signifie « donner forme à » ou « se former une idée de ».
-La communication
La communication est le processus dynamique de transmission et de mise en commun d’informations, processus par lequel deux ou plusieurs personnes échangent des messages, souvent dans un but déterminé. Ce but peut être simplement d’exprimer des émotions ou bien de susciter de la part de l’autre une action ou un comportement spécifique.
En somme, cette notion communication fait intervenir les termes de message, d’émetteur, de récepteur, de canal (médium) à l’instar d’une métonymie ( contenant contenu) en d’autres termes fait penser à ces notions de signifiant (forme) et de signifié (sens). Pour une bonne communication il y a un processus ce que nous allons découvrir au au deuxième point.



2) Les critères d'une bonne communication écrite, orale
La communication dont le but est de répondre à l’un des objectifs suivants :
-faire passer une information, une connaissance ou une émotion
-créer une norme commune pour se comprendre
- créer une relation pour dialoguer fréquemment, ou relancer le dialogue.
-obtenir une influence pour inciter l’autre à agir selon sa volonté
-donner son identité, sa personnalité au tiers, pour être connu.
Ce but ne peut être atteint qu’en passant par les composantes relationnelles, le schéma et vocabulaire d'une situation de communication, l’identification des composantes formelles, l’analyse des messages reçus
2.1) Les composantes relationnelles d'une communication
L’analyse d’une situation de communication nécessite : la connaissance des composantes formelles et relationnelles caractérisant la personnalité des individus et sa position sociale tout ceci intervient au plan communicationnel et l’on peut citer

-La motivation : facteur psychologique incitant ou non l'individu à communiquer.
-Le système de référence fait allusion au sens que l’individu donne aux informations qu’il reçoit plusieurs éléments peuvent influer : l'âge, l'éducation, le métier, l'histoire personnelle, la situation familiale…
-Le groupe d'appartenance : famille, classe, catégorie sociale, association…Le groupe d'appartenance détermine :
-Le statut, c'est-à-dire la position sociale de chacun (père, élève, professeur, capitaine…)
-Le rôle, c'est-à-dire la conduite attendue (autorité, tendresse, impartialité, instruction…)
-Le langage : selon, les situations de communication, on distingue plusieurs registres de langage (familier, soutenu, courant…)

2.2) Les composantes de la communication

Ces composantes sont de divers ordres et peuvent être récapitulés en schéma :

- L’émetteur : c’est celui qui envoie le message, qui écrit, qui parle, qui envoie l’info... Ce peut être une entreprise.

-Le récepteur : c’est celui qui reçoit le message, qui le lit, qui l’entend... Ce peut être un client ou client potentiel (la cible).

-Le message : c’est l’information transmise selon une certaine forme, ce qui est écrit, ce qui est dit,...

-Le référent : c’est le sujet du message, ce dont on parle
- Le canal ou média : c’est le support du message entre l’émetteur et le récepteur. Le sens premier du terme - media, pluriel du mot latin medium signifie “intermédiaire” : radio, télé, presse, affiche, web...
-Le code : le message est codé par l’émetteur et décodé par le récepteur. Il faut connaître le code pour comprendre le message. Si l’émetteur parle anglais il faut que le récepteur comprenne l’anglais.
-Le bruit : c’est tout ce qui perturbe la communication : les parasites dans une communication radio, le bruit de la rue pendant une conversation, une mauvaise qualité de papier ou d’impression qui ne permet pas de bien lire un texte...
-Le feedback : c’est la possibilité du récepteur de répondre à l’émetteur.
Il n’est plus passif mais devient actif, le récepteur devient à son tour émetteur : répondre au téléphone, entamer un dialogue, renvoyer un coupon réponse, remplir un formulaire sur un site web. Certaines communications ne permettent pas le feedback. Le récepteur reste passif. L’absence de feedback peut parfois entraîner la fin de la communication.
-Le contexte : c’est l’environnement dans lequel a lieu la communication : le lieu, le moment, les rapports sociaux, l’actualité,...
NB pour voir l'image cf
http://jpdubs.hautetfort.com/media/01/01/1029407519.jpg

Pour avoir une communication efficace, il est important de toujours analyser la situation étudiée. Il faut pour cela utiliser un questionnement simple :
- Qui est à l'origine du message ? Connaître l'émetteur
- A qui est destiné le message ? Connaître le récepteur
- Quelle information est transmise ? Connaître le message
- Par quelle voie est transmise l'information ? Connaître le canal
- Quel moyen d'expression est utilisé ? Connaître le code

C'est la méthode dite QQOQC. Cette analyse crée un climat de confiance et permet le bon déroulement du processus communicationnel.

2.3) Analyse des messages
2.3-1 )Les caractéristiques d’une communication écrite
La communication écrite se distingue des autres modes de communication, notamment oral, par les éléments suivants :
- Elle suppose toujours l’emploi d’un support où le message est formulé. Conséquence : un écrit est moins performant si l’on souhaite une réponse immédiate (mais les nouvelles technologies de l’information permettent de réduire cet inconvénient comme dans le cas de la messagerie électronique)
- L’émetteur ne peut contrôler le degré de compréhension du message. Conséquences :
- il conserve les informations qu’il contient et l’on peut l’utiliser plusieurs fois (relire une recette de cuisine, réviser ses leçons…)
- il est souvent employé après une communication orale pour des raisons de sécurité (on confirme une commande faite par téléphone par un bon de commande écrit)
- il est utilisé comme moyen de preuve dans le domaine juridique
- le contenu du message écrit doit donc être particulièrement soigné afin d’éviter tout litige ou interprétation
- l’émetteur ne maîtrise pas la destination de son message qui peut être intercepté et vu par des personnes auxquelles il n’est pas destiné. Conséquence : l’émetteur doit contrôler le message avant sa diffusion (relecture de la lettre avant signature, accord signé du responsable de l’entreprise avant le lancement d’une publicité réalisée par une agence…).

Ce type de communicationpeut de distinguer des éléments visuels et des éléments rédactionnels.
*Elements visuels :
Présents dans de nombreux messages (articles de presse, publicité, cours du professeur…), les éléments visuels peuvent prendre des formes différentes : dessins, photos, flèches, graphiques, tableau… Ils peuvent avoir des rôles différents dans le message, par exemple :
-Illustrer le texte (photos accompagnant une recette de cuisine, mode d’emploi d’un appareil)
-Faciliter la compréhension (schéma tel que l’organigramme)
-Créer un impact (une photo d’enfant mal nourri crée une émotion plus importante qu’un texte)
-Pallier les difficultés de lecture (personnes étrangères, illettrés) le texte rédigé et le visuel véhiculent le même message (ex. consignes de sécurité)
- Donner une image représentative (losange de Renault, chevrons de Citroën…)
-Avoir une signification propre, comprise par tous les destinataires (sigles du code de la route)
*Les éléments rédactionnels
Lorsqu’ils accompagnent une image, les éléments verbaux peuvent compléter le message visuel (commentaires, slogan…).
Par nature, certains éléments ne comportent que des composantes textuelles structurées, par exemple, une lettre, un menu de cantine…
Dans tous les cas, pour être bien perçu, le message doit être adapté au public qu’il vise :

- Le ton employé doit être adapté aux circonstances (sérieux, ferme, humoristique, enthousiaste…)
-Le vocabulaire doit être choisi en fonction des destinataires du message (par exemple, technique si l’on s’adresse à des professionnels)
- Le niveau du langage doit être adapté (soutenu si l’on s’adresse à une personnalité, familier entre amis)

2.3-2)La Communication orale
Caractéristiques :
Il existe plusieurs situations de communication orale que l'on peut classer selon plusieurs critères : communication directe/médiatisée, communication en face à face, face à un public … Chaque type possède ses propres caractéristiques, mais certains principes sont identiques pour tous.
- L'émission et la réception du message se font de façon simultanée,
- L'oral véhicule une forte dimension affective,
- Le paralangage revêt un caractère important. - Convaincre
- Informer
- Se renseigner
- Expliquer …
Quoi ? - La classe
- Un client
- Un employeur
- des collègues…
Où ? - Sur le territoire du récepteur ou celui de l'émetteur ? - Voir heure, journée
- Au moment d'une crise (grève…)
Comment ? - Type de supports
- Ton à adopter (grave, humoristique…)

Mais la préparation concerne également le récepteur :
- Pour retenir le message transmis (papier, crayon, parfois magnétophone)
- Pour détenir un message complet (liste préalable de questions par exemple)

AVOIR UN COMPORTEMENT ADAPTE DURANT LA COMMUNICATION :
Pour l'émetteur :
- Renforcer le verbal par le paralangage
- Adapter le ton, le débit, l'articulation,
- Veiller à ce que l'auditoire comprenne et écoute le message délivré,
- Utiliser des techniques de relance de l'intérêt (anecdotes, questionnement, citations …)
- Mettre en évidence les idées essentielles du message.
Pour le récepteur :
- Prendre des notes,
- Pratiquer l'écoute active, c'est-à-dire ne pas se contenter d'entendre la personne qui parle, mais adopter une attitude qui permette réellement de comprendre son message :
- Se concentrer sur le discours, ne pas rêver,
- Accueillir le message sans jugement,
- Avoir une attitude physique (gestes, regard…) montrant son attention au discours…
- Pratiquer la reformulation. Une bonne reformulation commence souvent par :
- "Si je vous ai bien compris,…"
- "Vous voulez dire que …"
- "Il vous semble que…"
- Demander des précisions, questionner. Entre :
- Ce que je pense,
- Ce que je veux dire,
- Ce que je crois dire,
- Ce que je dis,
- Ce que vous voulez entendre,
- Ce que vous entendez,
- Ce que vous croyez comprendre,
- Ce que vous voulez comprendre,
- Ce que vous comprenez,
En somme,la communication n'est rien d'autre que cette capacité à réguler tous ces éléments précités : émetteur, message, récepteur ...et en créer une harmonie pour une compréhension adéquate et efficace de part et d'autre.

Cette même notion de communication s'est élargie au sein des entreprises d'où la communication d'entreprise qui est de deux ordres : la communication interne et celle externe. La communication interne renferme ces éléménts :note de service, note d’information, note de synthèse, consignes, règlement intérieur, réunion, journal d’entreprise, livret d’accueil. La communication externe regroupe : courrier, messagerie, électronique, télex, télécopie, recherche, d’informations, sur le Web.


En conclusion l'on peut dire Savoir communiquer, c’est savoir vivre avec les autres. Une bonne communication vous permet d’utiliser pleinement toutes vos autres compétences. En effet, votre capacité à motiver, à déléguer, à organiser, à résoudre les problèmes et à obtenir des informations dépend de votre facilité à communiquer avec les autres. Une mauvaise communication entraîne de mauvaises performances.

Sources

http://www.cterrier.com/cours/communication/90_communication_ecrite.pdf
lavoix.eb2a.com/la%20communication/Les_Conditions_pour_une_bonn..
www.unifr.ch/f-mentoring/assets/files/.../article_salmi_2001.pdf
http://www.ebad.ucad.sn/fadis/cours/314-B2/Chap1_intro.pdf
http://www.maieusthesie.com/chemin_decouverte_communication/comm_2suite2.htm
http://www.ebad.ucad.sn/fadis/cours/314-B2/Chap1_intro.pdf
http://www.ecoparlementdesjeunes.info/Documents/Fiches/Fiches-activites/25-la-communication.pdf
www.e-campus.uvsq.fr/claroline/backends/download.php?url..
www.enseignons.be/.../20-09-10Techniques-de-communication2.doc

Roles des gouvernements postcoloniaux dans l'institution de reformes scolaires articulant l’éducation, les langues et les cultures locales pour une réelle promotion du livre et de la lecture?

Dans une époque marquée par la société de l’information et de la communication, le livre et la lecture occupent une place prépondérante dans la société. C’est pourquoi certains gouvernants africains au lendemain des indépendances ont milité en faveur de la promotion de la lecture et du livre d’expression française dans les années 70 au détriment des langues locales.
Ainsi, réfléchir sur : « À travers plusieurs études éducatives, il a été démontré que les gouvernements postcoloniaux doivent réformer l’institution scolaire en mettant en place, une formule articulant l’éducation, les langues et les cultures locales pour une réelle promotion du livre et de la lecture. Qu’en pensez-vous ? >> pose la problématique du soutien à l’édition locale et de sa promotion ceci à travers une révision des programmes éducatifs, culturels et scolaires.
Notre étude s’articulera autour de deux points d’une part : chercher les causes profondes qui bloquent la mise en place d’une politique d’éducation articulant langues locales, la promotion du livre et de la lecture d’autre part les solutions proposées pour une meilleure prise en charge de la lecture facteur de développement culturel, économique..

1 Les facteurs bloquants de la mise en place d'une politique éducative efficace alliant langues locales et promotion du livre.

Le Sénégal a très tôt posé les jalons d’une tradition éditoriale héritée de la métropole. L’islamisation au XIe siècle a participé à la diffusion de l’écrit et de la langue arabe. Le Sénégal, sous l’impulsion de l’administration coloniale a bénéficié de l’implantation d’une première bibliothèque à ST Louis dans les années 1960 Selon Mary N. Maack. Malgré cet avantage, la production reste faible et en l’absence de maison d’édition, la métropole assure la satisfaction des besoins en livres et en manuels scolaires.Il faudra attendre jusqu’en 1972 pour l’implantation de la maison d’édition les Nouvelles Editions Africaines (N.E.A).

En somme, l'on comprendra aisément que le Sénégal s'est très tôt lancée dans tradition éditoriale marquée par une forte influence de la métropole. Maintenant reste à savoir : si ce modèle, hérité de l’ancienne métropole, est-il véritablement adapté aux réalités socio-économiques, culturelles et linguistiques du pays ?

2) Quelle politique pour une meilleure prise en charge des langues cultures locales pour une réelle promotion du livre et de la lecture.

Léopold Sédar Senghor alors député au Parlement français, lance l’idée d’introduire les langues nationales dans l’enseignement public dès 1937. Ainsi, en 1954, l’ONG catholique Caritas-
Sénégal met en place des classes d’alphabétisation en wolof. Et en 1959, la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF) publie depuis Grenoble une méthode d’enseignement du wolof comportant un modèle pour la transcription et l’orthographe de cette langue nationale.
Au-delà de ces premiers jalons il existe plusieurs activités déja mises en place qui peuvent participer à la promotion du livre et de la lecture :
-La création imminente d'une bibliothèque nationale dont la vocation première est de rassembler toutes les publications produites dans les pays et à l’étranger ce qui permet d'avoir une vision générale sur la production littéraire.
-Création d'activité autour du livre au Sénégal le Ministère de la culture à travers la Direction du Livre et de la lecture participe
-Dotation de plus de moyen à des structures comme la Direction du livre et du matériel didactique , des bibliothèques , des association des écrivains , des associations des professionnels de l'information documentaire,
-Organisation des foires du livre, des caravanes du livres occasion données aux lecteurs d'acheter à bas prix.
-Organisation du concours le grand prix du chef de l'Etat des arts et des lettres. Cette option de faire du livre un des leviers pour lutter contre la pauvreté et l'alphabétisation s'est concrétisée par l'organisation des manifestations et commémorations culturelles et scientifiques qui font la promotion du livre et de la lecture qui ont des impacts positifs.
La création de la date du 23 avril comme journée du livre
On peut citer la Foire du Livre et du Matériel Didactique ( FILDAK).
L’organisation prochaine de la francophonie.
-Surtout favorise l'édition locale en lui dotant de moyen pour la création de nouveaux manuels scolaires reflétant nos réalités socio-culturelles.
Le soutien de l'édition en langue nationale a joué un rôle primordial dans certaines activités du citoyen : le vote, les prises de décisions dans les structures décentralisées.

En somme, la tradition éditoriale a été l'apanage du Sénégal ce à travers l’héritage légué par le colonisateur. Ce qu'il y a lieu de faire de nos jour c'est de mettre l'accent sur les langues nationales, de produire beaucoup de livres afin de conserver ce patrimoine socio-linguistique source de développement.

Sources

http://www.institut-gouvernance.org/docs/actes_bamako-2-3.pdf
http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/727-l-edition-au-senegal.pdf
http://maroubafall.e-monsite.com/pages/articles-publies/decentralisation-culturelle-collectivites-locales-et-promotion-du-livre.html
http://www.jstor.org/discover/10.2307/40761554?uid=3739048&uid=2129&uid=2&uid=70&uid=4&sid=21103996845387
http://www.alliance-editeurs.org/IMG/pdf/programme_atelier_langues_nationales_africaines_ouagadougou_juin_2013.pdf
http://www.culture.gouv.sn/direction-du-livre-et-de-la-lecture
http://portailculturebenin.com/partenaire-affichage-15-La-Direction-Nationale-de-la-Promotion-du-Livre-et-de-la-Lecture.html
http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/727-l-edition-au-senegal.pdf
http://www.institut-gouvernance.org/docs/actes_bamako-2-3.pdf
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http://maroubafall.e-monsite.com/pages/articles-publies/decentralisation-culturelle-collectivites-locales-et-promotion-du-livre.html
http://www.jstor.org/discover/10.2307/40761554?uid=3739048&uid=2129&uid=2&uid=70&uid=4&sid=21103996845387
http://www.alliance-editeurs.org/IMG/pdf/programme_atelier_langues_nationales_africaines_ouagadougou_juin_2013.pdf
http://www.culture.gouv.sn/direction-du-livre-et-de-la-lecture
http://portailculturebenin.com/partenaire-affichage-15-La-Direction-Nationale-de-la-Promotion-du-Livre-et-de-la-Lecture.html
http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/727-l-edition-au-senegal.pdf

Avec le développement des TIC dans les bibliothèques, le rôle de médiateur est-il en danger ? Ou doit-il simplement s’adapter face à ces technologies ?

Les technologies de l’information et de la communication ont révolutionné tous les corps de métiers mieux celui du bibliothécaire installant ainsi une certaine confusion dans les esprits, car pour beaucoup leur profession se sent menacée.

Face à ce constat, réfléchir sur : « Avec le développement des TIC dans les bibliothèques, le rôle de médiateur est-il en danger ? Doit-il être remis en question ? Ou doit-il simplement s’adapter face à ces technologies ? >> revient à poser la problématique de l'identification du nouveau profil du professionnel de l’information et de la communication.

Pour apporter des réponses à cette réflexion, notre étude s’articulera autour deux points : d’une part évaluer les rapports bibliothécaire-bibliothèque et TIC et d’autre part, de cette analyse vérifier si le rôle de médiateur doit être remis en cause ou doit on l’adapter aux exigences du moments ?

1) Évaluation des rapports bibliothécaire-bibliothèque et TICS

Les bibliothèques traditionnelles avait des façons spécifiques de s'organiser ceci à travers la chaîne documentaire (collecte, traitement, diffusion). Soudain avec l’avènement d'Internet les choses ont changé il y a une démocratisation de l'information, l'accès devient plus facile, les usagers deviennent de plus en plus curieux et exigeants. De ce fait au delà des anciennes offres que leur fournissaient les bibliothèques traditionnelles (acquisition de documents mais surtout le prêt) avec toutes les contraintes auxquelles elles étaient liées : déplacement, perte de temps, inefficacité dans les services. En somme la bibliothèque servait de lieu de conservation et préservation de collections. Dans les années 80 la donne change l'Internet est devenue la plus grande bibliothèque hors les murs surtout avec son moteur de recherche Google qui fournit presque toute l'information en un temps records. A partir de ce moment même certains se posent la question de savoir a-t'on toujours besoin des bibliothèques certains même disent Google leur suffit petit à petit certains bibliothécaires commencent à douter de la pérennité de leur métier et se pose des questions que faut-il faire ? doit on épouser une autre profession. La réponse se trouve à un seul niveau c'est l'évaluation de ces deux modes de fonctionnement. Cette évaluation donne une réponse rassurante les TIC ne doivent pas constituer une menace au contraire doivent aider le professionnel de l'information documentaire dans son travail. Seulement il faut revisiter nos anciennes pratiques et tendre vers de nouvelles offres. Aujourd’hui les besoins des usagers estimes mettent plus l'accent sur les offres de service mieux sur la démarche qualité et la satisfaction des usagers comme le préconise bien Eric Sutter.Les TiC ont un avantage surtout pour nous autres des pays en voie développement avec tout ce qui est Open Source nous devons en profiter pour non seulement être au diapason de l'information mais compléter nos ressources car étant confronté à des problèmes de budget pour faire face à l'accroissement de nos collections.Ces nouvelles offres telles que les bibliothèques virtuelles, la numérisation permettent une grande efficacité : moins coût, accès souvent libre à l'information.
En somme c'est cette rapidité de la transformation du métier qui suscite des craintes mais au contraire notre rôle de médiateur ne change en rien si on sait l'utiliser à bon escient.

2) L’analyse de la remise en cause ou de l’adaptation du rôle de médiateur

C’est aujourd’hui plus que jamais que notre profession nous donne plus d’importance et de responsabilité en ce sens nous avons un rôle fondamental de médiateur à jouer dans la société. Face à une info-pollution, les usagers semblent se noyer dans un flot d'informations et l'adage le dit bien "trop d'informations tue l'information." Nous devons jouer un rôle important dans le repérage et de validation des contenus disséminés à travers Internet, de par les formations que nous avons acquises. Face à tout ce qui est réseaux sociaux l'usage qui en en fait nous n'avons plus le devoir de laisser les usagers faire tout ce qu'ils veulent, nous devons les sensibiliser en leur expliquant l'objectif même de ces réseaux qui sont des plates formes pour échanger positivement dans plusieurs domaines du savoir, les orienter vers des bases de données spécialisées leur permettant de renforcer leur cours dans notre structure à travers des visites guidées nous en profitons pour les sensibiliser, les orienter, leur expliquer plus amplement des opportunités des TIC dans l'accès à la documentation.

En somme, tout ce qui est nouveau semble étranger et est souvent voué à des jugements préconçus.C'est pour dire que les TIC bien utilisés dans les bibliothèques sont un avantage dans la qualité, l'efficacité et l'efficience de nos services. Seulement il nous incombent, nous professionnels de information documentaire de nous adapter, de faire la mise à jour de nos connaissances de par la formation et de par la pratique d'un système de veille soutenus pour mieux servir nos usagers.

Sources
http://www.bpi.fr/modules/resources/download/default/Professionnels/Documents/FRANCECross-EuropeanLibrariesSurvey.pdf
https://www.coleurope.eu/fr/website/recherches/bibliotheques-tic-au-college
http://www.actualitte.com/bibliotheques/etude-evaluer-les-usages-des-tic-en-bibliotheque-44963.htm
http://blog.vodeclic.com/2013/08/13/etude-la-perception-des-usagers-sur-les-tic-dans-les-bibliotheques-publiques-en-france/
http://espaceb.bibliomontreal.com/2011/11/21/le-tic-dans-la-bibliotheque/
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/034000182/0000.pdf
http://www.archivesic.ccsd.cnrs.fr/.../Avenir_du_mA_tier_du_bibliothA_caire_4.0_..
http://www.rocare.org/ChangingMindsets/pdf/ch15-ICTandChangingMindset.pdf

Quelles stratégies préconisez-vous pour permettre un accès équitable au patrimoine documentaire africain dispersé à travers le monde ?

Selon l’Unesco : « Le patrimoine documentaire reflète la diversité des langues, des peuples et des cultures. Il est le miroir du monde et de sa mémoire. Mais cette mémoire est fragile, et chaque jour des pans entiers et irremplaçables de celle-ci disparaissent à jamais. >>
Ainsi donc, réfléchir sur : « Quelles stratégies préconisez-vous pour permettre un accès équitable au patrimoine documentaire africain dispersé à travers le monde ? >> vient à point nommé car pose la problématique de la reconstitution du patrimoine documentaire et de sa sauvegarde.
Entant que professionnel de l’information documentaire pour faire face à cette réponse imminente d’une part nous définirons les concepts pour mieux les appréhender et d’autre part nous proposerons des stratégies concrètes à travers notre expérience pour un accès équitable.
1 Le patrimoine africain
L'Afrique avant l'arrivée du colonisateur a connu des sociétés bien organisées et bien structurées. Ce patrimoine s'exprimait à travers plusieurs domaines telle que la langue, la culture, la création artistique... Le patrimoine culturel africian était composé de manuscrits, il comprenait des productions diverses qui vont des chroniques à la poésie, de l'exégèse à la jurisprudence, des commentaires.Tout ceci véhiculé soit par l’écrit soit par l’oralité avec comme appui l'archéologie, l'anthropologie. Quant on parle d'écrits on pense aux différentes oeuvres Tarik El-Fatah de Kati et le Tarik es Soudan d'Ès Sa’di qui datent du XVIe siècle, à Ahmed Baba.Toujours dans ce même sillage quand on parle de patrimoine on ne peut pas citer Tombouctou, le patrimoine de manuscrits de la Mauritanie je veux nommer Chinguetti. Soudain avec la colonisation, la traite des esclaves, les guerres interethniques le patrimoine documentaire a connu des remous non seulement par le pillage du colonisateur par l'exportation de beaucoup de ces documents mais le veritable problème auquel étaient confrontés les africains fut son organisation et sa conservation qui plus est son accessibilité surtout avec les patrimoine familiaux jalousement gardés.Hereusement après les indépendances des institutions comme L'IFAN, Le centre Ahmed Baba de Tombouctou, des fondations, comme la Fondation Hamma Haïdara et Kati de Tombouctou contribuent, de leur côté, à assurer la collecte et la sauvegarde de nombreux manuscrits menacés de destruction. Toujours est il que la collecte de ces institutions est trop petite par rapport à ce qui est dans les autres bibliothèques, musées européens et américains. Cette raison nous pousse à penser l'exploitation à fonds des possibilités offertes par les NTIC pour une collecte pour générale.
2 Stratégiés concrétes pour un accès équitable au patrimoine documentaire africain

Les technologie de l'information et de la communication demeurent l'outil indispensable pour l'accès équitable au patrimoine documentaire. En qualité de professionnel documentaire je sais que la numérisation de même que la création de réseau de bibliothèques ou d'archives sur les biens culturels comme l'initiative de l'IFAN participeraient pour beaucoup à la résolution de l'accès à l'information .Ainsi, ce travail ne saurait se faire de façon isolée il faudrait d'abord pour l'Afrique la création de bibliothèques nationales fonctionnelles pour qu'à travers les bibliographies nationales et répertoires que l'on puisse faire un inventaire de ce qui a été écrit et par la suite s'ouvrir à aux structures documentaires d'Europe et des Etats unis pour un travail collaboratif. La création d'associations professionnelles, l'Unesco aussi pour sa part joue un rôle non négligeable avec sa convention de 1970 sur la solution aux vols de biens culturels dans les musées et les sites archéologiques, de par sa classification de certains édifices comme patrimoine de l'Unesco en vue de les préserver.Pour un acceès plus équitable la mise en ligne de toutes ces information.

L'accès au savoir est un droit car participe au développement, donc en qualité de profesionnel de l'information documentaire profitons des TIC et du travail collaboratif pour une culture de patrimoine de l'universel.
Sources
http://consorcio.bn.br/escravos/projeto.html
http://www.unesco.org/new/fr/communication-and-information/access-to-knowledge/preservation-of-documentary-heritage/

Est-il nécessaire d'avoir une formation de bibliothécaire pour manager une bibliothèque (publique, nationale etc.) ?

Le terme de management d’emblée a toujours été associé à la gestion de l’entreprise mais au fil du temps il a été élargi à plusieurs autres domaines d’activités d’où ces nouveaux concepts de management des SID (Systèmes d d’information documentaires), mangement du personnel, management de projets….
Ainsi donc, réfléchir sur : « Est-il nécessaire d'avoir une formation de bibliothécaire pour manager une bibliothèque (publique, nationale etc.) >> pose la véritable problématique des missions fondamentales du management et des bibliothèques (publiques, nationales).
Notre travail sera axé sur deux points d’une part définir les termes et leurs missions respectives et d’autre part examiner s'il ya convergence ou divergence entre les missions d’un manager et celles d’un bibliothécaire.
1 Définition des termes et missions respectives du manager et du bibliothécaire
La définition des termes nous permet de mieux appréhender le sujet. De ce fait quel entendement fait on de
-Est-il nécessaire ? Cela veut dire y a-t-il obligation, faut-il forcement donc la réponse peut être catégorique ou nuancée.
-Avoir une formation veut dire avoir les aptitudes, les compétences, le leadership
-Un manager : c’est un dirigeant, un leader
-Un bibliothécaire : désigne d'une manière générale une personne à qui sont confiées des tâches de gestion des collections documentaires et d'aide aux usagers dans une bibliothèque, mais aussi des fonctions d'administration générale (gestion du personnel, informatique, finances, action culturelle).
- La bibliothèque publique est le centre local d'information qui met facilement à la disposition de ses usagers les connaissances et les informations de toute sorte.
-La bibliothèque nationale est le centre local d'information d’un pays qui met facilement à la disposition de ses usagers les connaissances et les informations de toute sorte.
Le management : « Le management (ou la gestion) est l'ensemble des techniques d'organisation de ressources qui sont mises en œuvre pour l'administration d'une organisation, dont l'art de diriger des hommes, afin d'obtenir une performance satisfaisante. Ces ressources peuvent être financières, humaines, matérielles ou autres. On entend par organisation une entreprise, une administration ou même une association. >>
En somme à y voir de plus près on se rend compte que les termes sembles se chevaucher car le manager comme le bibliothécaire de par les ressources humaines, matérielles, financières mises à leur disposition ont des objectifs en commun une performance satisfaisante dans leur organisation. L’atteinte de ces objectifs passe par les missions fondamentales : planification, organisation, direction, contrôle. De ce fait l’on pourrait dire qu’il n’est pas nécessaire d’être bibliothécaire pour manager une bibliothèque nationale ou publique si l’on se réfère à cette notion de management qui se veut l’art de faire faire.Pour exemple l'on peut voir quelqu'un se faire confier le Ministère du tourisme sans qu'il ait fait la formation de tourisme.
2 Divergence ou convergence dans les missions de manager et celles du bibliothécaire.
L’organisation d’un groupe passe par une vision éclairée des objectifs à atteindre voir s’ils sont réalistes. Pour le manager comme le bibliothécaire la planification consiste à établir les plans d’action, se fixer des délais pour la réalisation .Quant à l’organisation pour le bibliothécaire comme pour le manager consisterait à structurer son équipe déceler les compétences, création d’un organigramme pour l’affectation des tâches à faire. En bibliothèque on parlera de collecte, de traitement, de diffusion. Pour le manager se sera l’observation, l’écoute. Pour la direction c’est là une des missions fondamentales du manger car doit faire preuve de leadership, renforcement de la créativité, pour le bibliothécaire c’est la coordination des activités en interne. Le contrôle pour le manager comme le bibliothécaire consisterait à l’évaluation des objectifs fixés.
En conclusion si le mangement peut se résumer en l'art de faire faire et dont le but final est l'atteinte des objectifs fixés pour diriger une biblbiothèque nationale ou publique la formation de bibliothécaire n'est pas impérative. Toutefois il y a plus d'atout à un bibliothécaire de le réussir car connaissant mieux ces missions car c'est son domaine de compétence.

Sources
http://mastergrh.unblog.fr/files/2011/01/lesstylesdemanagment.pdf
http://hem.ac.ma/qu%E2%80%99est-ce-que-le-management
http://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A9caire
http://www.unesco.org/webworld/libraries/manifestos/libraman_fr.html

La bibliologie est elle indispensable à la formation des bibliothécaires ?

La bibliologie étant décrite comme l’ensemble des faits spécifiques de l’écrit s’est très tôt intéressée à toutes les activités sociales ayant trait à la connaissance mieux au livre.
Ainsi, cette réflexion sur : "La bibliologie est elle indispensable à la formation des bibliothécaires? "pose la problématique de la relation indispensable de la notion du livre et du métier de bibliothécaire.
Notre étude pourrait-elle s'articuler autour de deux axes d'une part définir les termes pour mieux appréhender le sujet et d'autre part insister sur leur relation intrinsèque .

1 Définition des termes
1-1 Qu'est ce que la bibliologie ?
Selon le point de vue de Paul Otlet : la bibliologie doit être une « science générale embrassant l’ensemble systématique classé des donnés relatives à la production, la conservation, la circulation et l’utilisation des écrits et des documents de toute espèce. Cette conscience conduirait les esprits à réfléchir plus profondément aux diverses disciplines. Particulières du livre ; elle permettrait d’envisager de nouveaux progrès.. »
1-2 bibliothécaire

selon wikipédia
"Un bibliothécaire désigne d'une manière générale une personne à qui sont confiées des tâches de gestion des collections documentaires et d'aide aux usagers dans une bibliothèque, mais aussi des fonctions d'administration générale (gestion du personnel, informatique, finances, action culturelle)."

D'emblée on se rend compte de la complexité du terme car embrassant beaucoup de discipline et son objectif est de constituer une mémoire pour les générations passées et futures.Ainsi, dans ce processus d'élaboration de la bibliologie on ne peut pas occulter le bibliothécaire polonais Muszkowski, ces deux savants russes Loviagin et lissovsky qui sont les pères de la renaissance de la bibliologie. Sa complexité repose aussi sur le fait que la bibliologie ne s’arrêtait pas sur les procédés de fabrication, de conservation mais comportait plusieurs aspects d'ordre économique, sociologiques, politique et idéologique.
2 Relation entre le métier de bibliothécaire et la bibliologie
On ne peut parler de la bibliologie moderne sans penser à Paul Otlet à travers ce qu'il a appelé la bibliologie encyclopédique dans son « traité de documentation », est un répertoire systématique des connaissances sur le livre, aussi bien passées que présentes. La bibliologie encyclopédique emploi la méthode littérature. Elle vise à regrouper, à classer, à communiquer toutes les informations sur le livre. Son optique est documentaliste. Elle est fondamentale. Toute science présuppose la connaissance acquise des phénomènes qu’elle étudie.Son objectif était la création d'un répertoire bibliographique universel.Quelle que soit l’appellation : bibliologie historique , bibliologie scientifique, dynamique statique le même but visé était une démocratisation de l'information. Le livre faudrait -il le dire est une activité humaine qui relate la vie culturelle d'un peuple c'est une produit évolutif. La relation entre bibliothécaire et bibliologie est plus connue sous ses aspects pratiques la bibliologie devient une matière qui permet au bibliothécaire de créer des répertoires, des bibliographies, des bibliographies nationales qui sont les moyens de vehicule la culture des peuple voire la culture de l'universel.Leurs travaux constituent une des bases du savoir professionnel des "documentalistes" Ces travaux de création de bibliographies, ont introduit de nouvelles notions telle que la bibliométrie : « La partie définie de la bibliologie qui s’occupe de la mesure ou quantité appliquée aux livres (arithmétique ou mathématique bibliologique)».Le bibliothécaire servira de gestionnaire de la production et de la diffusion.

Le métier de bibliothécaire pouvant être résumé en un ensemble d'activités lié à la collecte au traitement et à la diffusion de l'information. La connaissance des processus de la fabrication du livre de sa communication et de son impact social doit être l'apanage de tout professionnel de l'information documentaire pour les besoin de création d'une mémoire universelle bien sauvegardée.
Sources
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bibliologie
http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/06/20/53/HTML/index.html

La communication dans les SID à l'heure de la Communication communautaire.

Les technologies de l’information et de la communication ont révolutionné depuis un certains temps l’ensemble des activités des hommes tant dans la pratique que dans les contenus. Ainsi, le sujet soumis à notre réflexion : la communication dans les SID à l'heure de la communication communautaire, nous amène à nous interroger sur le web communautaire appelé web 2.0 autrement dit le média sur lequel nous interagissons tous.
Pour une meilleure appréhension de notre thématique nous axerons notre travail autour de deux points centraux à savoir la définition des concepts d’une part afin de voir ses enjeux et son impact d’autre part l'intégration du web2.0 dans nos pratiques documentaires.
1 Définition des concepts
La communication dans les SID revient à dire l’ensemble des activités qui nous lient à nos utilisateurs (collecte, traitement mais surtout prêt de documents, accueil-orientation…) qui jusque là étaient encore traditionnelles voire pas très opérationnel. Quant à la « communication communautaire consiste à faire la promotion de votre site ou de votre marque, à la différence que l’internaute est mis à contribution.>> Les activités que nous menions n'étaient pas dynamiques si nous prenons le cas du web1.0.On ne remarque pas une grande efficacité : perte de temps, coûts élevés pour l'accès au service.Fort de tous ses problèmes l'enjeu est maintenant de ne plus travailler en vase clos et s'ouvrir d'où l'avènement du web2.0.
2 Intégration du web2.0 dans nos pratiques documentaires.
Le web 2.0 a fait son avènement vers les années 2005 et son avantage il développe des outils : facebook, twitter, chat FAQ, l'utilisateur agit de par ses commentaires particie. Dans cette même dynamique notre structure à travers sa page facebook, la création de portail, et mieux avec le full web l'utilisateur peut renouveler ses prêts à distance lui même.L'accompagnement est plus efficace plus fiable car le réperage et la validation des contenus dans ces portails sont éléaborés par des professionnels.en conclusion on est plus efficace : gain de temps, rapidité, coût moindre car certains de nos usagers sont distants. En conclusion les professionnels des SID ont un rôle de médiateur face à web2.0 pour un bon usage de ces outils.
 

sources
www.slideshare.net/atelier-paludisme/fac-08-tpsig2008presentation
http://www.pullseo.com/e-reputation/communication-communautaire/
www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/.../2/‎

Quel peut être l'apport du livre à la société de communication ?

Dans les différents processus de communication, d’échanges et d’accès à la connaissance, le livre a joué un rôle très important dans l’éducation et la formation.
Ainsi, réfléchir sur : « Quel peut être l'apport du livre à la société de communication? > > pose la problématique de l’utilité du livre voire son impact dans la reconstruction de la société de la communication qui plus est à l’ère du numérique.
Notre étude s’articulera autour de deux points d’une part définir la notion de livre et d’autres part insister sur l’apport du livre à la société de communication.


1 Définition du livre
Aussi loin que l’on remonte le temps les sociétés humaines ont toujours veillé à l’organisation et à la gestion des informations qu’elles ont produites. C’est ainsi que certaines sociétés détentrices de l’écriture ont très tôt sauvegardé leur patrimoine culturel à travers l’écriture sur des tablettes d’argiles, sur des pierres voire différentes matières. C’est avec cette notion de matérialisation de la pensée que le terme livre est apparu en tant que support de l’information. Cette fixation de la pensée à travers les âges a connu des grandes évolutions des tablettes d’argiles en passant les manuscrits, le palimpseste avec l’avènement de l’imprimerie nous sommes arrivés à la notion de livre. De ce fait, il est aisé de comprendre la complexité de la notion de livre toutefois le Littré le définit comme suit : « réunion de plusieurs feuilles servant de support à un texte manuscrit ou imprimé ». Dans son Nouveau Dictionnaire universel (édition de 1870), Maurice Lachâtre le définit comme un « assemblage de plusieurs feuilles de papier, de vélin, de parchemin, imprimées ou écrites à la main cousues ensemble et formant un volume recouvert d'une feuille de papier, de carton, de parchemin, de basane, de veau, de maroquin, etc. ». Dans ce même sillage cette notion de livre a fait apparaitre une science dénommée la bibliologie qui se définit comme : « La Bibliologie, science du livre est plus précisément la science de l’écrit. La notion de livre ne saurait se fonder sur le seul critère du support comme on l’a fait parfois ; ni sur le critère de procédé de reproduction des textes : en réservant le terme de livre au seul ouvrage imprimé, on éliminerait à priori le livre manuscrit ; ni sur la notion de périodicité qui séparerait le livre du journal et du périodique. Le seul point essentiel à partir duquel tous les autres critères doivent intervenir pour constituer des divisions de la bibliographie, c’est la notion d’écriture. Celle-ci correspond à l’un des modes d’expressions. >>Le livre a toujours participé à la transmission de la connaissance : manuels scolaires, correspondance, il a participé à l'éducation et à la formation.


2) L'apport du livre à la société de communication
Le livre a été pendant longtemps le médium de communication par excellence à travers l’acte qui est sa finalité (la lecture). L’apport du livre sur la société de communication est bien possible si l’on sait qu’une science du nom de la bibliologie s’est intéressée à l’ensemble des faits spécifiques de l’écrit (création reproduction, distribution, consommation, etc.) . La bibliologie a contribué à l’élaboration de la reconstruction de la mémoire.Cet apport a été bien pensé par Paul Otlet quand il définissait la bibliologie comme « science générale embrassant l’ensemble systématique classé des donnés relatives à la production, la conservation, la circulation et l’utilisation des écrits et des documents de toute espèce. Cette conscience conduirait les esprits à réfléchir plus profondément aux diverses disciplines. Particulières du livre ; elle permettrait d’envisager de nouveaux progrès. » Au-delà de la bibliologie, la bibliométrie pourrait jouer un rôle important dans la société de la communication car de par sa définition : « la partie définie de la bibliologie qui s’occupe de la mesure ou quantité appliquée aux livres (arithmétique ou mathématique bibliologique)».
Abordant le coté pragmatique de la statistique, Otlet fonde « la Biblio- sociométrie » qui aura pour but de « mesurer l’action du livre et du document sur l’homme et la société. ». Toutes ces deux sciences pendant longtemps ont eu à recenser l'ensemble des écrits et ont permis la création de catalogues, de répertoires où sont recensé la quasi totalité de la production littéraire. Il suffirait aujourd'hui avec le progrès des technologies de l'information et de la communication de numériser et de mettre en ligne l'ensemble de cette documentation qui s'est par moment disséminé à travers le monde. Cette numérisation et la mise en ligne permettrait de sauvegarder un patrimoine culturel dont des pans se perdent à travers les âges. L'avantage de la numérisation permettrait un gain de temps, ferait des économies pour les usagers car les usagers n'auront plus besoins de se déplacer pour accéder à la documentation de chez soi en se rendant à un site bien précis où sont rassemblés ces documents de télécharger et de faire son travail.


En somme, la science de l’écrit et du livre : la bibliologie comme la bibliométrie bien exploitée serait bénéfique à la société de communication car ayant déblayé un grand terrain dans le domaine de la production littéraire.Il suffit d'une bonne volonté politique et d'une synergie dans l'action pour installer des réseaux de communication performants grâce aux TIC.

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